L’homme du match de cet Anderlecht - Bruges était Joeri Van De Velde
ANDERLECHT À trois reprises (le but annulé de Simaeys et les deux penalties non sifflés pour le RSCA), l’arbitre a préféré privilégier le 0-0. Nous aurions voulu une explication de sa part, mais il n’a pas été très courageux : il est resté muet à notre trentaine de coups de téléphone d’hier.
Les joueurs concernés étaient évidemment formels. Simaeys : “Il n’y avait pas de faute de Kouemaha sur Kouyaté, il a trébuché de lui-même : j’ai marqué un but valable.” Kouyaté, lui, jurait : “On ne le voit peut-être pas à la télé, mais c’est Dorge qui m’a fait tomber. Je ne tricherais pas. Par contre, Van Gijseghem a clairement commis une faute sur moi.” Quant à Dalibor Veselinovic, il ne comprend toujours pas pourquoi il n’a pas reçu de penalty. “It was clear, no ? Il n’y avait pas photo : c’était penalty” , lâchait-il hier, en quittant le stade.
Malgré tout, les Anderlechtois – dont Silvio Proto – s’en prenaient à eux-mêmes. Ils avaient reçu assez d’occasions pour tuer le match. Ariël Jacobs, très nerveux envers le 4e arbitre pendant le match, avait retrouvé sa sérénité dans la zone des interviews. “Je ne suis pas un juge d’arbitres. Je ne me plains donc pas.” Tiens, n’avait-il pas voulu quitter le terrain avant le dernier coup de sifflet final, par protestation ? “Non” , blaguait-il. “La barrière vers le vestiaire n’était pas bien fermée et je voulais éviter qu’un joueur ne s’y cogne...”
À six reprises, les Mauves estiment avoir été désavantagés par l’arbitre, pendant ces play- offs (voir ci-contre). Jacobs : “Il y a eu beaucoup de décisions discutables, mais c’est comme ça. J’aurais préféré que personne ne voie la faute sur Veselinovic, sauf le principal acteur. Et c’est bizarre que personne ne parle du penalty commis sur Kouyaté. Si on a été lésé par l’arbitrage pendant ces playoffs ? Disons qu’on n’a pas été servi...”
OUIN OUIN OUIN