Vanden Borre : “Une occasion à ne pas manquer”

Vanden Borre : “Une occasion à ne pas manquer”



Anthony Vanden Borre veut retrouver le parfum de la Ligue des Champions

GENK Après la Supercoupe en guise de zakouski, la saison commence vraiment ce soir avec la visite du Partizan Belgrade. Une rencontre déjà importantissime puisque les Limbourgeois joueront, comme on le sait, leur avenir européen. S’ils veulent espérer au moins se qualifier pour les poules de la... Ligue Europa , ils doivent franchir l’écueil serbe. Même si chacun d’entre eux vise d’abord la Ligue des Champions.

“C’est évidemment pour jouer ce genre de rencontres que je suis venu à Genk. Nous avons le niveau pour atteindre les poules. Sur deux matches, tout peut se jouer” , rappelle Anthony Vanden Borre, l’un des rares Genkois habitués aux grandes soirées européennes.

“C’est vrai que nous sommes encore un groupe assez jeune. Mais si peu d’entre nous ont une grande expérience de ces matches, beaucoup sont internationaux et cela compense. On sent que tout le monde a une grosse faim de gagner. C’est une occasion à ne pas manquer.”

Ce soir, le Racing devra absolument déjà faire la différence car un déplacement à Belgrade n’est jamais une sinécure.

“Ce match est bien sûr important mais pas décisif. Pour espérer nous qualifier, nous devrons réaliser deux bons matches. J’ai déjà affronté des joueurs serbes avec l’équipe nationale. C’est toujours très engagé. Ce sont des joueurs qui ne lâchent rien. Et puis, avec leurs supporters, c’est toujours très chaud là-bas...”

Contre le Standard, l’entraîneur a préféré Vanden Borre à Buffel pour meubler le flanc droit. L’option devrait encore être reconduite contre le Partizan, même si lui-même a déjà été un peu baladé au poste d’arrière droit ou dans le centre de l’entrejeu.

“Maintenant, cela m’est devenu égal. Je joue là où l’entraîneur me demande de jouer et j’essaie de respecter ses consignes.”

Visiblement, l’ancien Anderlechtois a trouvé ses marques au Racing. Sur la pelouse comme dans le vestiaire. “Par rapport à la saison passée, je me sens mieux” , explique-t-il. “Cette année, j’ai pu suivre la préparation alors qu’il y a un an, j’avais dû rester quasi 6 mois en retrait du noyau. Comme tout le monde, je ne suis pas encore à 100 %, mais nous serons prêts pour ce match. C’est vrai que je me sens bien dans ce groupe. J’avais déjà connu cette ambiance à l’étranger. Mais, ici, le groupe est jeune. Nous formons une équipe où tout le monde s’entend bien et regarde dans la même direction.”

La présence de Franky Vercauteren, avec lequel il a déjà préparé ce genre de rencontre par le passé, lui a certainement facilité son adaptation. A-t-il retrouvé le même homme ?

“Il n’a pas changé. Il travaille toujours de la même façon. Sans doute est-il plus expérimenté aujourd’hui. Il protège encore un peu plus ses joueurs.”

Les départs ou rumeurs de départs n’ont, apparemment, pas déstabilisé le groupe.

“Les automatismes sont là. Bien sûr, le noyau est étroit. Mais le plus important, c’est de garder la base, tout en y ajoutant deux ou trois renforts.”