Vanden Stock : "Mbokani est conscient de ses erreurs"
Anderlecht s’est offert Dieu pour trois millions
ANDERLECHT C’est tout sauf une surprise : Anderlecht a officialisé hier le transfert de Dieumerci Mbokani. Déjà d’accord avec Monaco et le joueur, le Sporting n’avait plus qu’à régler quelques détails concernant les commissions de ses agents, ce qui vient d’être réalisé.
La dernière formalité, ce sera les tests médicaux. Si ceux-ci ne révèlent rien d’anormal, l’ex-Standardman signera un contrat d’un an, accompagné d’une option pour une saison supplémentaire. Le joueur a forcément dû mettre de l’eau dans son vin et il ne touchera pas le salaire royal (100.000 euros par mois) qu’il empochait à Monaco…
Anderlecht a dû, lui aussi, faire des efforts pour faire revenir le Congolais : le club déboursera trois millions pour l’achat du joueur. Au début des négociations, la direction mauve était pourtant opposée à cette solution et n’envisageait qu’un prêt, car elle estimait qu’un transfert définitif était trop risqué. Pourquoi ? “À cause du comportement pas toujours très exemplaire du joueur” , murmurait-on à l’époque au Sporting.
Depuis, le ton a changé. Parce qu’Anderlecht n’avait pas trop le choix, qu’il lui fallait un remplaçant (et vite) pour Lukaku et que, dans l’absolu, trois millions d’euros peuvent représenter une bonne affaire pour un attaquant avec autant de qualités intrinsèques.
Hier, Roger Vanden Stock n’a pas évité le sujet du passé trouble de Dieu .
“Nous sommes conscients qu’il s’agit d’un transfert qui ne laisse pas indifférent et Mbokani se rend compte qu’il a commis certaines erreurs dans le passé” , constate le président. “La décision a été prise après mûre réflexion et après de nombreux entretiens avec le joueur. Lors de ceux-ci, nous avons également compris qu’il voulait à tout prix se réhabiliter au niveau sportif. La direction et le staff technique sont unanimes. Nous sommes convaincus de son talent et de sa volonté. À Dieumerci de relever le challenge qui s’offre à lui et de convaincre notre exigeant public.”
Pour y parvenir, il n’y aura qu’une solution : marquer des buts.