Canesin était à côté de son ami : “Je ne savais pas oublier l’image de son genou"
BRUXELLES
Fernando Canesin était le seulo Anderlechtois à parler à la presse, après le match.
Comment expliquer cette défaite?
“Je ne sais pas. On s’est pourtant créé des occasions en seconde mi-temps. Mais on a marqué trop tard dans le match.”
La blessure grave de Vargas a-t-elle déstabilisé l’équipe?
“Ce n’est pas une excuse, mais j’étais complètement choqué par ce que j’ai vu. Moi, j’étais à ses côtés quand il venait de se blesser. Son genou était complètement de l’autre côté.”
Qu’est-ce qu’il vous a dit?
“Il criait: ‘Ce n’est pas vrai! Pourquoi moi?’ J’ai répondu: ‘Courage. Ne pense pas si négativement.’ Et je l’ai empêché de regarder son genou. J’ai essayé d’oublier cette image horrible, mais ce n’était pas évident.”
Quelle était l’ambiance dans le vestiaire, après le match?
“C’était le silence total. Tous les joueurs ont pris leur douche et sont rentrés chez eux. C’est déjà passé. On doit oublier cette défaite.”
Mais le public n’était pas content.
"C’est normal. Ce n’était pas notre jour. On ne sait pas gagner tous les matches. Il nous manquait de l’expérience. On a joué avec beaucoup de jeunes joueurs. Malgré cela, on a eu des occasions, mais on a raté. Moi aussi, j’en ai raté deux.”