Le Hongrois voit sa direction aujourd’hui pour fixer son prix
ANDERLECHT Anderlecht entrera demain dans le vif du sujet de sa nouvelle campagne en C2 . Avec, sur le terrain, un vieux de la vieille : Roland Juhasz. Le Hongrois en est déjà à sa septième saison avec les Mauves . Des matches européens, il en a déjà vécu des dizaines.
“Je me rappelle de chacun d’eux” , affirme le patron de la défense anderlechtoise. “Mon meilleur souvenir sur la scène continentale reste assurément mon premier match, à Chelsea, malgré la défaite 1-0. Je jouais à côté de Mark De Man... Un autre match m’a marqué, dans le sens inverse : celui contre BATE Borisov. Si je devais choisir une campagne, je retiendrais celle d’il y a deux ans, quand nous sommes passés tout près d’éliminer Hambourg en 8es de finale.”
Avec son noyau actuel, Anderlecht peut-il espérer marquer les esprits avec un réel exploit, comme atteindre les quarts de finale d’Europa League ? “D’abord, on veut passer l’hiver. Je ne vois pas plus loin, car tous les adversaires sont devenus difficiles à jouer dans cette compétition. Bien sûr, tout est possible. Même une finale. Et j’ai des rêves, comme tout le monde. Mais je préfère avoir des rêves que je peux atteindre.”
Cela s’appelle des objectifs. Ceux de Juhasz sont simples pour cette saison : “D’abord, je veux rester en bonne santé. Ensuite, je veux faire de bien meilleurs résultats que la saison dernière. J’espère aussi jouer le plus de matches possible et dépasser la barre des 60 : cela voudra dire qu’Anderlecht est allé loin en C2 et que la Hongrie s’est qualifiée pour l’Euro. Jouer beaucoup ne me fait pas peur, vu que je préfère les matches aux entraînements. Je tiendrai le coup, car mes adducteurs vont mieux. J’ai encore une petite gêne de temps à autre, mais je n’ai plus les terribles douleurs de la saison dernière.”
Après ce marathon, qui terminera en juin, il sera temps pour Juhasz de... quitter Anderlecht. Le club lui a en effet promis de collaborer à un transfert en fin de saison. “Je ne partirai pas en janvier : je ne veux pas m’en aller en plein milieu d’une saison. Concernant l’été prochain, j’ai rendez-vous avec Herman Van Holsbeeck ce mercredi pour discuter de mon prix : c’est plus facile de fixer cela avant.”
La valeur du joueur, c’est justement ce qui avait posé problème dans les négociations avec les Rangers en août. “J’avais ressenti de la colère, mais celle-ci a disparu. Tout le monde a pu voir sur le terrain que j’avais la tête à Anderlecht. Je sais ce que je dois au Sporting.”