Franck Berrier a, une fois de plus, été décisif pour le Standard
Depuis son retour, lors du match aller contre Helsingborgs, Franck Berrier a été décisif chaque fois qu’il a joué. Hier, il a pris ses responsabilités pour transformer le penalty synonyme de victoire.
“J’étais serein, je n’ai jamais raté un penalty” , commente le médian offensif qui a marqué son premier but à Sclessin. “Ma famille et mes amis venaient me voir pour la première fois, ils m’ont porté chance. L’important, c’est la victoire. Comme mon but nous offre les trois points, c’est parfait. Vu le contexte du match, difficile, cela a procuré une émotion encore plus particulière. Les supporters nous ont porté vers la victoire en deuxième mi-temps. On n’a jamais paniqué, on savait que cela allait finir par rentrer vu la pression qu’on a mis sur Westerlo.”
Cela dit, il a fallu un penalty pour faire la différence.
“Westerlo est venu et a fermé le jeu. On a bien débuté puis on est retombé dans nos travers et on a balancé trop de longs ballons. Du coup, ni moi ni Yoni (Buyens) n’avons été impliqué dans la construction. Résultat : première mi-temps médiocre, difficile de faire pire. Mais on a rectifié le tir après la pause. On a mieux construit et en poussant en fin de rencontre on a finalement été récompensé.”
Pour la première fois, José Riga a laissé Franck Berrier sur le terrain pendant 90 minutes.
“Il a bien digéré les matches précédents et la charge de travail faite durant la mini-trêve. On pressait et je ne voulais pas me priver de sa créativité alors que nous avions surtout besoin de faire le bon choix” , justifie le coach avant de revenir sur le match. “Je m’attendais à un match difficile. C’est souvent comme cela quand tous les voyants sont au vert : pas d’absents, bonne semaine de travail, adversaire en difficulté… Mais après huit minutes, on n’a plus su emballer le match et c’est Westerlo qui a eu la plus belle occasion de la première mi-temps. Mais vu nos intentions, vu notre jeu après la pause, vu les occasions, la victoire revient à l’équipe qui la méritait. Que Westerlo soit frustré, c’est logique vu sa situation. Que ce soit le gardien le plus déçu, c’est normal vu qu’il a fait de beaux arrêts. Mais tu t’exposes à ce genre de scénario quand tu viens pour défendre dans ta moitié, voire ton tiers de terrain.”