Riga : “On a oublié de tuer le match”

Le Beerschot et le Standard ont partagé l'enjeu 1-1 dimanche dans le dernier match de la cinquième journée

ANVERS Les Standardmen étaient partagés entre deux sentiments en quittant le Beerschot.

“Je suis satisfait de la prestation de mon équipe et donc frustré du résultat” , commentait José Riga. “On a eu la mainmise, sans être très dangereux en première mi-temps. On a marqué quand il le fallait mais on a oublié de tuer le match. On a eu deux fois l’occasion de faire 0-2. C’était la volonté. C’est pour cela que j’ai remplacé Berrier par un joueur du même profil. Cela a failli payer. Mais quand tu oublies de concrétiser, tu te fais souvent sanctionner. Le but du Beerschot était évitable mais que reprocher à mes joueurs quand je vois leur implication et leur volonté d’appliquer ce qu’on a préparé ?”

Après les changements, le Standard a trop reculé. Et après l’égalisation, il a un peu perdu le fil du match. “C’est clair qu’on a manqué de fraîcheur sur la fin. Je n’ai pas voulu de prendre de risque avec Belhocine et Berrier. Karim s’était un peu foulé la cheville avant le match et il a joué avec un tape. Mais il était à bout. Pour Franck, j’ai voulu éviter les cinq minutes de trop.”

Jacky Mathijssen reconnaissait pour sa part que le replacement de Van Damme dans l’axe et la sortie de Berrier avait facilité la tâche de ses joueurs : “A partir de là, on a enfin trouvé des solutions offensives. On a bien terminé et on décroche ce partage. Cela fait 9 mois qu’on a plus perdus à domicile.”

De leur côté, les Standardmen étaient aussi conscients d’être passés à côté de la victoire.

“Je veux m’excuser auprès des supporters et de mes coéquipiers. A cause de moi, on perd deux points ce soir. J’aurais dû tuer le match…” , regrettait Aloys Nong, qui a raté une grosse occasion à 0-1. “On voulait finir la semaine en beauté pour nos supporters, absents. 1-1 c’est pas mauvais mais on pouvait revendiquer davantage. On commence à voir de belles choses dans le jeu mais il faut finaliser.”

Mbaye Leye ne disait pas autre chose : “Quand on a 20.000 occasions et qu’on n’en met pas une au fond, il faut faire autre chose. Il faut être efficace et bosser défensivement. On aurait dû gagner facilement.”

Quant aux débuts mitigés de Buzaglo, côté droit : “Cela arrive quand la volonté de bien faire est trop grande. mais il a des qualités et il aura encore l’occasion de les montrer” , concluait Riga.