[b]
Gillet: “Cette année, on veut aller loin !”Jovanovic: “Ma seule crainte : la fatigue”Proto: “Pas Diable? Je m’y attendais”Le T1 assume le rôle de favori, tout en calmant l’euphorie
BRUXELLES Ariël Jacobs ne se fait pas d’illusions. “Je sais que la première réaction des gens après le tirage, était qu’on allait gagner l’Europa League”, dit-il. Voilà déjà dix ans qu’on parle ainsi des Diables Rouges, aussi. Anderlecht ne peut jamais perdre de points. Un 0-4 à Knokke n’est pas suffisant...”
Mais une victoire est impérative : Anderlecht n’était pas tête de série pour rien au tirage. “C’est vrai, nous étions dans le pot 1. Les trois autres vont donc nous refiler le statut de favori, et je l’assume. Mais ne soyons pas méprisants envers les autres clubs. Si on refait un retard de 0-2 pour gagner par 4-2 contre le Zenit (NdlR : comme le Lokomotiv Moscou), on sait frapper dans une balle...”
Jacobs confirme que Jovanovic n’est pas top. “Il ne s’est pas entraîné lundi et mardi. Il faudrait que je le fasse souffler, mais ce n’est possible que dans deux mois. Tant qu’il parvient à être prêt le jour du match, ça va...”
Le grand avantage d’Anderlecht par rapport à l’AEK – un club en crise – est le nombre de matches dans les jambes. “À Bursaspor, je pensais que c’était un avantage pour nous. Au match retour, j’ai plutôt cru le contraire.”
Les Gudjohnsen ont également passé la revue lors du point de presse de Jacobs. “J’avais beaucoup de respect pour Arnor. J’étais un fan quand il jouait à Anderlecht. Et par hasard, je l’ai rencontré à un match en France. C’est un grand monsieur. Mais quand on regarde le parcours de son fils, il faut également dire chapeau.”
Y. T.