“On ne parle pas du titre mais on en rêve”
Mehdi Carcela souhaite que le Standard reste les pieds sur terre
LIÈGE Après avoir vécu une semaine parfaite, le Standard se prépare à se déplacer une troisième fois à Gand cette saison avec l’ambition de poursuivre sur sa lancée. “Il faut qu’on reste bien les pieds sur terre. N’oublions pas que nous sommes toujours outsiders. C’est vrai qu’on se plait dans ce rôle. On est capables de réaliser de grandes choses mais il ne faut pas s’enflammer”, précisait Mehdi Carcela.
En deux mois , les Rouches auront joué cinq fois les Buffalos. Alors, est-ce un avantage ou un inconvénient de jouer plusieurs fois la même équipe sur un court laps de temps ? “Les deux car on se connait très bien maintenant. C’est vrai que c’est un peu bizarre de rencontrer autant de fois la même équipe sur si peu de temps. Mais chaque match a sa vérité. Les deux équipes savent très bien ce qui, chez l’autre, peut faire basculer la rencontre.”
D’un point de vue personnel, Mehdi Carcela n’est pas tout à fait satisfait de lui-même. “Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau mais je reviens bien. Pour être à nouveau au top, je dois l’être dans la tête et ce n’est actuellement pas le cas. J’ai quelques petits tracas sportifs et extra-sportifs qui font que je ne suis pas au top. Cependant, ces problèmes peuvent rapidement s’éclipser.”
En Coupe, Mehdi Carcela a converti un coup-franc d’une superbe manière. Le Marocain avoue s’entraîner à ce genre de phase. “Souvent après les entraînements, avec Mémé, Mbaye et Kristof Van Hout, on s’adonne à des petites séances de coup-franc et on fait également des paris (rires). Plus sérieusement, ce but m’a permis de me libérer pour la suite du match car je n’étais pas bon. De plus, cela me donne encore plus de confiance pour les coups de pied arrêtés qui suivront.”
Avec les deux victoires à Anderlecht et contre Genk, le public liégeois s’est mis à penser au doublé. “C’est vrai que dans la rue, on nous en parle. En revanche, dans le groupe, on ne parle pas du titre et encore moins d’un doublé. Cependant, le titre, on en rêve. On sait d’où on vient et il reste encore huit matches, tout peut arriver.”