Witsel : “Je me sens toujours au top”

Witsel : “Je me sens toujours au top”



Axel Witsel s’éclate littéralement dans cette authentique bande de potes

BRUXELLES Si son état de grâce, sur les pelouses belges et étrangères, ne se dément pas depuis plusieurs mois déjà, s’il y étale toute la gamme, peut-être pas encore exhaustive, de ses potentialités, Axel Witsel veille toujours avec la plus extrême vigilance à préserver les plates-bandes de son jardin secret.

Non, il ne dévoilera pas la genèse de ce crucifix qu’il a fait incruster sur sa poitrine : “Je n’ai pas envie d’en étaler la raison dans les journaux. Vous êtes incorrigibles, vous les médias ! Je suis sûr que si je me faisais tatouer une fleur sur l’avant-bras, vous rédigeriez un article sur cette innocente initiative.”

La phase de récupération des Diables s’est achevée hier midi à Sclessin. Axel Witsel l’a exploitée au maximum : “Vous dites que j’ai disputé trente-neuf matches de compétition ? C’est possible : je ne les ai pas comptés. Je ne suis en tout cas pas las. Ni physiquement, ni moralement. Je n’ai éprouvé aucune difficulté à me remobiliser après la finale de la Coupe. Ma saison ne s’est pas achevée au stade Roi Baudouin ce... samedi là. Je suis un vrai pro : je me concentre à fond sur la réception de la Turquie. Après mais après seulement, je penserai aux vacances.”

Et ce match, Axel Witsel le sent bien : “Le défi qui nous est lancé est plus alléchant encore que ce qu’un club peut nous proposer. On va se frotter au haut niveau international. Je n’appréhende pas ce choc : je suis au top depuis longtemps. Je sais que le public attendra beaucoup de moi. Il en attendra tout autant de mes équipiers. Est-ce vraiment le match de la décennie ? Peut-être bien. Il m’apparaît en tout cas plus important que ceux que j’ai disputés précédemment. Devant notre public, avec son soutien, nous jouerons gros. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, mais nous ne devons sûrement avoir peur de rien.”

Le liégeois s’éclate littéralement dans ce groupe-là : “Je n’ai jamais connu une meilleure ambiance depuis que je suis Diable Rouge. Ce vendredi, la vraie préparation va débuter. Jusqu’à présent, on a beaucoup rigolé, on s’est bien charrié. On compose une vraie bande de potes. C’est une de nos forces. Chadli est un ami d’enfance. Ogunjimi est davantage qu’un copain : on n’arrête pas de se chambrer. Lukaku et moi avons débuté ensemble chez les jeunes : cela crée des liens. J’ai également noué une relation très étroite avec Vadis. Nous émargeons tous à la même génération : cette similitude d’âge doit constituer un avantage.”

Sera-ce le dernier match belge de Witsel ? “Je ne m’encombre pas l’esprit avec de telles considérations”, assure le milieu de terrain courtisé par de nombreuses écuries européennes. “Je suis en équipe nationale et uniquement concentré sur elle...”