“Genk mérite son leadership”
Non, Dominique D’Onofrio n’a toujours pas prononcé le mot tabou...
STANDARD SCLESSIN “Les deux équipes favorites, à l’aube de ces PO1, étaient Genk et Anderlecht. À trois soirées du dénouement, même si ce que nous avons réalisé depuis le début est exceptionnel, le Racing mérite son leadership…”
Dominique D’Onofrio ne ment pas… tout à fait.
Fidèle à la ligne de conduite à laquelle il a fait adhérer l’ensemble de son groupe, le coach de Sclessin ne prononce toujours pas le mot tabou.
Cette fois pourtant, il y aurait droit, ou presque : “Il y avait quelque chose à gagner samedi soir : nous devions assurer notre troisième place, l’objectif que nous nous étions fixé parce qu’il nous assurait une place en Coupe d’Europe. C’est fait… en mieux que prévu. Il nous appartient à présent de consolider cette deuxième place, qui nous rapprocherait encore de la Ligue des Champions en nous ménageant la possibilité de plaider notre cause dans le tour préliminaire. Il reste douze points à prendre. Nous allons nous attacher à n’en galvauder aucun. Il n’y a aucune pression chez nous… mais non plus aucune tentation de nous arrêter en aussi bon chemin : nous éliminons nos adversaires au fur et à mesure de nos grandes prestations.”
Dominique D’Onofrio n’a jamais été un rêveur. Il n’a jamais aimé s’abîmer dans les hypothèses. Répétitif à dessein mais aussi à bon escient, son discours pourrait évoluer si, ce mardi, le Racing Genk trébuchait à Bruges.
Ceci dit, qui pourrait contredire l’entraîneur du Standard quand il assure : “Notre saison est d’ores et déjà totalement réussie?”
Dominique D’Onofrio a pleinement goûté la première période de son équipe “la meilleure, peut-être, de la saison, à égalité avec notre retour de demi-finale de Coupe contre La Gantoise”.
Le but – splendide – de Witsel ne l’a pas étonné : “J’ai toujours encouragé Axel à tenter sa chance de loin. À l’instar de Carcela, il recèle toutes les qualités qui lui permettent de le faire. Il est le meilleur joueur du Championnat. Il mérite tout ce qui lui arrive. Il a beaucoup travaillé pour atteindre ce niveau. Il mérite cent fois d’être sollicité par les grands clubs européens.”