Quatre buts et cinq assist en championnat ainsi que cinq réalisations sur la scène européenne. Matias Suarez n'a plus rien à voir avec le gamin frileux qui voulait rentrer chez lui, frustré de ne pas s'adapter... Enzo Scifo l'a rencontré en exclusivité. Car il faut en profiter, à ce rythme, il ne restera plus longtemps en Belgique... Extraits.
J.-M.GH.
Publié le 22/10 à 09h30
>Son renouveau. “ Depuis le début de saison, je me sens pousser des ailes. L'an dernier, j'avais perdu toute confiance en mes moyens. Quand j'avais l'occasion de jouer quelques minutes, je me plantais car je voulais bien faire. J'en faisais trop... Le coach ne m'a fait aucun cadeau. Si je joue, je ne le dois qu'à moi. Je dois néanmoins remercier ma famille, Lucas Biglia et José Garcia, le team manager, qui partage la même langue que moi. Aujourd'hui, tout a changé et je sais que je peux être un joueur important... ”
>Milan Jovanovic. “ Une très belle rencontre pour moi. Je connaissais le joueur, bien sûr, mais pas l'homme. Or, c'est un garçon très chaleureux et très attachant. Mais j'avoue qu'à force de nous chercher sur le terrain, nous exagérons un peu. ” (il rigole)
>Belgique. “ Je n'aimerais pas avoir à jouer contre Roland Juhasz (rires). Il est rugueux, puissant, fort dans les duels... Je suis bien content de l'avoir dans mon équipe. Le top-3 en Belgique? Biglia, Vargas et De Bruyne. ”
>Europa League. “ Anderlecht peut aller au bout de cette compétition, c'est possible. Mais l'objectif est simplement d'aller le plus loin possible.