Mario Been respecte Valence, qu’il espère cependant bousculer
Ce soir, deux ans après l’aventure du Standard dans ces poules, le football belge va retrouver la grande scène européenne. Pour Genk, il s’agira de la deuxième campagne parmi les grands d’Europe, après celle de 2002-2003 au cours de laquelle les Limbourgeois avaient croisé le Real Madrid, l’AS Rome et l’ASK Athènes.
Cette fois encore, il ne sera pas facile au Racing d’échapper à la dernière place. Mais les Genkois veulent vivre d’exploits. Autant, dès lors, entamer ce parcours du bon pied face à une équipe de Valence en pleine reconstruction, mais qui n’a pas loupé ses débuts en Liga (6/6). “Pour affronter une équipe comme Valence, il faudra nous montrer meilleurs que nous ne l’avons été défensivement contre Saint-Trond” , constate Mario Been. “Contre l’Atletico, mon collègue avait pu changer trois de ses défenseurs par rapport au match précédent. C’est dire l’importance de son noyau. On sait que, pour forcer un bon résultat, nous devrons être dans un bon jour.”
Titillé sur la modestie souvent excessive affichée par les clubs belges sur la scène européenne, le Néerlandais hausse un peu le ton. “Il y a autant de talent en Belgique qu’aux Pays-Bas. Les Belges doivent oser bomber le torse. Cela reste un match à 11 contre 11. Tout le groupe a travaillé pour être là, pour affronter ce genre d’adversaire. On ne va pas leur demander des autographes. Si chacun effectue sa tâche, tout est possible.”
Vendredi encore, le Racing a encaissé trois buts contre Saint-Trond. Face aux Valenciens, il faudra jouer plus serrer. “J’ai confiance dans mon axe central. Simaeys et Nadson s’améliorent à chaque sortie. Mais c’est évident que si on laisse autant de latitude à un joueur comme Soldado, comme cela a été le cas contre Saint-Trond, ce sera chaque fois but...”
Pour affronter Valence, Been ne pourra pas compter sur l’ensemble de son effectif, même si le seul Joneleit est bloqué pour un certain temps encore à l’infirmerie. Il y a ceux qui reviennent de blessure (De Bruyne, Barda), ceux qui viennent tout juste de rallier Genk (Masuero, Grimi et Sarr) et puis il y a Ogunjimi qui rêve de Liga mais pas forcément de Valence ! “Marvin est dans le groupe. Si je fais appel à lui, pour ce match ou un autre, j’espère qu’il se livrera à fond, pour prouver qu’il mérite ce transfert en Espagne” , explique Been.