Pour avoir accès aux live et a l'entièreté du site vous devez vous inscrire c'est gratuit !

Pour avoir accès aux live et a l'entièreté du site vous devez vous inscrire c'est gratuit !

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Pierre François : “Oui, j’ai douté de mon avenir”

Aller en bas 
AuteurMessage
JPA
Admin
JPA


Messages : 1318
Réputation : 4
Date d'inscription : 05/04/2011

Pierre François : “Oui, j’ai douté de mon avenir” Empty
MessageSujet: Pierre François : “Oui, j’ai douté de mon avenir”   Pierre François : “Oui, j’ai douté de mon avenir” Icon_minitime03.09.11 18:17

Pierre François : “Oui, j’ai douté de mon avenir”



EXCLUSIF

Pierre François, le directeur général du Standard, nous a reçus à Metz, sur son lieu de vacances, pour un entretien exclusif

METZ Le mercato refermé, Pierre François a directement mis le cap sur Metz pour passer quelques jours de congé après plusieurs semaines éprouvantes. C’est en Lorraine que le directeur général se ressource chaque année depuis 15 ans. Et c’est dans la maison qu’il loue depuis deux ans qu’il nous a reçus pour une interview exclusive visant à faire le point sur le passé récent et sur l’avenir.

“En Belgique, j’habite à la campagne. Donc, pour ici, on a choisi la ville. Comme Liège, Metz a une histoire. J’aime cela” , explique Pierre François, né à Mouscron mais qui a pris la nationalité française. “Cela relève davantage de la vie privée. Les parents de mon épouse sont Français. On vient toujours en France pour les vacances. Sans être en opposition à la Belgique et sans avoir été déçu par mon pays de naissance, je suis plus proche des idées républicaines, quand elles ne sont pas source d’exclusion mais au contraire d’égalité.”

Vous n’envisagez pas de venir habiter en France et d’y poursuivre votre carrière ?

“Quand je vais à l’European Club Association, comme ce sera encore le cas lundi et mardi, je suis souvent invité à la table des clubs français. Le PSG, Bordeaux, Marseille, Lyon… Mais cela ne m’a jamais amené, même dans ma réflexion des derniers mois, à postuler ailleurs.”

Avez-vous douté de votre avenir au Standard ?

“Oui. Quand j’ai vu qu’on ne m’accordait plus la même confiance. En tant que directeur général, la communication m’était confiée. Mais lors des derniers mois qui ont précédé le 23 juin (NdlR : rachat par Roland Duchâtelet), certaines décisions en matière de communication ne rencontraient pas mon agrément. Et quand Lucien D’Onofrio est passé de vice-président à vice-président administrateur-délégué (NdlR : le 19 mai 2010), on s’est retrouvé avec deux délégués à la gestion journalière. Dès ce moment, cela devenait plus compliqué. Cela dit, même si on a pu avoir des divergences de vue en interne, minimes ou importantes, il n’y a jamais eu un manque de respect de la hiérarchie en place et le Standard a toujours parlé d’une seule voix, à la Ligue ou ailleurs.”

Finalement, malgré le changement d’actionnaire, vous êtes toujours directeur général. Vous semblez même être l’homme fort, vu que Roland Duchâtelet se fait très discret…

“Les gens de l’ombre sont peut-être plus forts… Les gens me connaissent vu que je suis là depuis 9 ans. Ils me voient davantage qu’entre janvier 2010 et juin 2011 puisque la communication fait de nouveau partie de mes fonctions. Mais je délègue. Par exemple, c’est Jean-François de Sart qui communique sur le sportif. J’étais à ses côtés lors de l’annonce des départs de Defour et Mangala car c’était un moment difficile. Mais je n’étais pas là pour annoncer les arrivées de Seijas et Vainqueur. Présenter ces renforts, c’est du ressort du directeur sportif.”

Soulagé que le mercato soit terminé ?

“Cela n’a pas été facile. Avant, Lucien D’Onofrio faisait tout et j’arrivais dans la phase de concrétisation. Maintenant, j’ai dû davantage téléphoner même si je n’ai pas fait les choix sportifs. Peut-être qu’avec davantage d’expérience, on aurait pu obtenir plus mais on n’a pas de regret sur les montants perçus. Le contexte des négociations n’était pas toujours facile. Par exemple quand un joueur ne vous donne qu’un club pour des raisons qui m’échappent… Certains dossiers étaient compliqués. Mais on a fait en sorte de nous y retrouver. On a peut-être fait une erreur : on n’aurait pas dû ouvrir une brèche avec Valence pour Mangala. Après, Porto en a profité. Eliaquim est parti un an trop tôt, pour nous, comme pour lui.”

Difficile aussi, car Lucien D’Onofrio a influencé certains départs.

“Peut-être qu’il a provoqué certains contacts, avec des managers et des joueurs, qui ont compliqué certains dossiers et dont il aurait dû s’abstenir. Peut-être qu’on a perdu de l’argent mais cela nous en a parfois fait gagner.”

L’ambiance est-elle meilleure dans le club ?

“Oui. À tous les niveaux. Et cela doit avoir un impact sur le plan sportif aussi. Les joueurs doivent être décidés à tout donner pour le club. À Zurich, on n’a pas l’impression de ne pas avoir tiré le maximum.”

Certains joueurs disent que la direction est plus humaine désormais. Et s’en réjouissent.

“Tant mieux. On essaie toujours de privilégier le dialogue. Mais si le conflit est la seule option proposée par votre interlocuteur, il vaut mieux s’en séparer. C’est pour cela que certains joueurs sont partis. Pas par faiblesse mais dans l’intérêt du club. Certains disent qu’on est passé de la dictature à la démocratie. Mais il y a aussi des limites, en démocratie. Tout n’est pas permis, on ne peut pas tout dire, on ne peut pas manquer des entraînements ou des soins. On ne transige pas sur le respect du club. Cela vaut aussi pour les gens de l’extérieur : prendre contact avec un joueur sous contrat chez nous sans passer par la direction, ce n’est pas permis. Pendant que je discutais avec Tchite et son représentant, Bruges tentait de l’attirer. Mais Bruges ne nous a jamais appelés. Cela ne restera pas sans suite. Je veux être clair : la démocratie, ce ne sera pas le tout permis, qui déboucherait sur l’anarchie et le zéro. Vous pouvez compter sur moi pour le rappeler en cas de besoin.”
Revenir en haut Aller en bas
https://lespariasdescensures.1fr1.net
 
Pierre François : “Oui, j’ai douté de mon avenir”
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Pierre-François : « Nous travaillons actuellement sur le dossier sur Value8 »
» Pierre François : “Heureux de poursuivre”
» Pierre François: "Ne plus dépendre d'un tir sur la latte via le cul d'un gardien"
» Pierre François : “Lucien choisira le successeur”
» Pierre François : “réaliser une analyse de l’équipe après Bruges

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Foot belge :: D1-
Sauter vers: