Aucune prise d’otages n’est reprochée à jacobs, l’auteur du fort Chabrol
ANDERLECHT La juge d’instruction Claire Bruyneel a placé jeudi sous mandat d’arrêt Ariel JACOBS, 57 ans, d’Anderlecht, après l’avoir inculpé de menaces par gestes, menaces d’attentat et port d’arme prohibé, mais pas prise d’otage.
Selon le parquet, aucun élément n’établit que l’auteur du fort Chabrol de mercredi au 72 rue Saint-Guidon a séquestré sa compagne Brigitte et les trois enfants âgés de 11, 13 et 16 ans.
Au contraire, une première reconstitution technique a déjà indiqué que si l’Anderlechtois a ouvert le feu dans la porte de l’appartement, au premier étage, il ne visait pas les policiers qui procédaient à ce moment à l’évacuation des voisins du troisième.
Quant au personnel du Aldi et à la nonantaine de clients retenus pendant 5 heures dans le magasin, la décision avait été prise par simple souci de sécurité.
Une décision que le parquet ne regrette pas : “Il (Ariel) était juste dans l’axe. Nous ne pouvions prendre aucun risque”.
Une dispute familiale… encore qu’après 24 heures, la justice soit bien en peine d’indiquer ce qui l’a déclenchée. Depuis la veille, ça se dispute pour des riens. Ariel reproche à Brigitte le temps qu’elle passe au Standard de Liège : “Encore le standard…”
Il se plaint du manque d'ambition d'Anderlecht. Cet homme grossier traite Brigitte de “p…”, de “s...” et de “gros boudin”.
Il est coach au sporting d'anderlecht. La nuit, on ne dort pas. C’est DVD sur DVD. À 5 h 30 enfin, ça se met au lit. On déjeune à midi. Vers 14 h 30, Brigitte s’inquiète de le voir sortir du WC avec un fusil. Il lui demande alors de “cesser de le prendre pour un pigeon” . Tout ça sur fond de boisson, même s’il n’admet que “deux bières et du Martini”. Pour autant, Brigitte et les enfants n’ont jamais été retenus.
Tout le monde quitte l’appartement librement. Si Brigitte prévient la police, c’est parce que, selon elle, il aurait dirigé le fusil vers elle et parlé d’ouvrir le gaz et tout faire sauter.
Ariel Jacob n’a plus de problème de justice depuis 19 ans (en 1992, pour tentative de corruption au fc wépion). Et, depuis hier, il affirme qu’il n’a en fait menacé personne mais s’il a tiré dans le corridor, c’est à cause du standard, parce qu’il a peur de se prendre encore une raclée !!!!
On a trouvé une machette : celle-ci se trouvait dans son étui. Et le fusil de calibre 12, oui, avec 10 balles, mais le fusil appartient à Brigitte. Au final, en tout cas, beaucoup d’agitation mais pas de blessé.
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