La chronique d'Alan Haydock: “Anderlecht est devenu une équipe qui subit le jeu”
Alan Haydock estime que le Sporting manque de leader(s).
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Chaque mardi, Alan Haydock, l'ancien capitaine emblématique du Brussels, est le consultant de luxe de “ La Capitale ”. Cette semaine, il n'a pas épargné les Anderlechtois, dont il a assisté à la défaite face au Standard en match d'ouverture des playoffs.
Rédaction en ligne
Publié le 05/04 à 07h35
“ Pour la première fois depuis plusieurs mois, je me suis rendu au stade Constant Vanden Stock dimanche soir, pour le choc des playoffs face au Standard. J'en suis revenu très déçu. C'est l'un des plus mauvais matchs que j'ai vus d'Anderlecht à domicile. On dit que le Sporting manque de créativité. Ce n'est pas faux mais avant de parler d'inspiration, je pense qu'il faut parler de leadership et dans ce secteur-là, c'est le désert. Hormis Silvio Proto depuis son but, aucun Anderlechtois n'ose pousser la gueulante quand c'est nécessaire et remettre de l'ordre dans la baraque. Boussoufa le faisait. Polak aussi. Biglia parle un peu, mais cela reste insuffisant. J'ai vu un Anderlecht qui subissait le jeu plutôt que de le créer. J'ai vu des joueurs qui manquaient du plus élémentaire amour-propre alors que c'était tout de même un match capital. C'est facile de lancer la pierre à un gars comme Marecek mais on ne peut pas demander à un gamin de 18 ans d'assumer tous les rôles à la fois. Personnellement, je ne crois pas qu'Ariël Jacobs soit le responsable de cette défaite. Ses joueurs n'ont pas plus dans le ventre. Genk, Gand et le Standard ont plus de hargne et d'envie. ”