Selon le Guardian, ce lundi, la semaine qui commence sera décisive pour le choix de l'entraîneur de Chelsea, les indemnités dues à la fédération turque, avec laquelle Guus Hidding, sa cible n°1, est encore sous contrat pour douze mois, pouvant bloquer le processus. Dès ce week-end, les médias turcs tenaient le départ du technicien néerlandais pour acquis. Non sans une certaine amertume exprimée à travers des titres comme «Bon débarras Hiddink !»
Le journal indique que les émissaires londoniens vont tenter de convaincre la fédération turque de libérer son sélectionneur contre moins de 4,5 millions d'euros, soit le montant de sa dernière annnée de contrat. Hiddink lui-même s'est montré flou sur son avenir au soir du nul (1-1) en Belgique, samedi, un résultat qui laisse la Turquie dans la course pour la deuxième place du groupe A des qualifications pour l'Euro 2012.
Hughes, le plan B ?
Chelsea doit déjà payer la dernière année de contrat de Carlo Ancelotti, limogé à la fin du Championnat que les Blues ont terminé à la deuxième place derrière Mancheter United. Le club se souvient aussi de l'ardoise réglée lors des départs anticipés de Mourihno, Grant et Scolari (Hiddink avait succédé au Brésilien en février 2009, tout en continuant à conduire la sélection russe). Si l'opération Hiddink échoue, Chelsea pourrait se tourner vers Mark Hughes, 47 ans, ancien joueur du club et qui a quitté le banc de Fulham la semaine dernière.