Droits TV : verdict le 10 juin
La Ligue Pro espère “un gros montant” pour les trois prochaines saisons
BRUXELLES La procédure d’attribution des droits de diffusion des trois prochaines éditions du championnat est entrée hier dans sa phase concrète.
Les opérateurs intéressés doivent désormais verser 9.075 euros à la Ligue pour obtenir un exemplaire de consultation des droits de diffusion. Le but est de procéder à un premier petit écrémage avant la deuxième phase que l’on peut qualifier d’information.
D’ici au 25 mai, les candidats pourront adresser leurs éventuelles questions à la Ligue qui se chargera d’y répondre au plus tard le 1er juin. Commencera alors la dernière phase, la plus concrète, celle du dépôt des offres qui s’achèvera le 9 juin.
Le lendemain, la Ligue Pro ouvrira les fameuses enveloppes contenant les offres émanant des différents candidats et annoncera, dans la foulée, le nom des heureux élus. Six différents lots sont concernés, avec pour chacun un prix plancher en dessous duquel la Ligue ne descendra pas.
Alors que la Ligue avait empoché plus de 45 millions par an pour les trois dernières saisons, soit une augmentation de 25 % par rapport à la précédente période, Ludwig Sneyers “espère un gros montant” .
“Si c’est possible, pourquoi pas le double ou le triple, même si ce n’est pas forcément réaliste” , reconnaît le DG de la Ligue qui mise pour ce faire sur la multiplication des candidatures.
Détenteur actuel des droits, Belgacom entend bien évidemment conserver son principal produit d’appel. “Que ce soit la Ligue, les clubs ou nous, tout le monde a profité du fait que nous ayons les droits” , rappelle un porte-parole de l’opérateur qui “veut garder l’exclusivité”.
Mais cette exclusivité pourrait être menacée par Voo et Mobistar qui suivent le dossier avec attention.
Du côté des chaînes généraliste, il n’y pas de grand bouleversement à attendre. “La RTBF est candidate à conserver ses droits actuels pour rester la chaîne généraliste du football en clair” , confirme Michel Lecomte alors que RTL reste à l’affût d’une éventuelle opportunité, en position “d’observateur attentif” , comme le souligne Laurent Haulotte.