Georges Leekens oubliera vite la défaite mais il veut retenir le bond en avant
DÜSSELDORF
Quand il s’est présenté à la conférence de presse, Georges Leekens avait rangé son écharpe jaune porte-bonheur dans son sac de sport.
La ressortira-t-il dès le début de la prochaine campagne qualificative, cette fois, pour un Mondial?
Sans doute car - il l’a confirmé sans ambiguité hier soir - il demeurera à la tête de l’équipe nationale.
Il a tenu à s’exprimer en allemand: “Je félicite la Mannschaft. Elle est, vraiment, très forte. Mais je suis fier, aussi, des petits Belges. Du moins de leur prestation dans les vingt premières minutes de la rencontre. Nous avons montré que, nous aussi, même si nous restons encore un peu inexpérimentés, nous sommes capables de développer un bon football. Rares sont les équipes qui, dans un grand stade allemand et face à la Mannschaft, jouent aussi offensivement que nous l’avons fait aussi longtemps.”
Georges Leekens nourrissait des regrets, bien sûr: “Je n’ai pas aimé notre comportement sur les phases arrêtées. Nous nous sommes laissé piéger sur un coup de coin et un coup franc. Nous nous étions préparés, pourtant, à endiguer les phases semblables à celle qui a amené le deuxième but”.
Le coach belge ne tenait pas à s’appesantir sur ce dernier match. Il préférait s’attarder sur l’ensemble de la campagne, sur la progression - réelle - que son équipe a accomplie dans le cours du tournoi: “Notre parcours a été bon. N’oublions pas que nous avons débuté par un zéro sur six, contre l’Allemagne et en Turquie. Après ces deux défaites, nous avons été grands. Je n’en veux pour preuve que le soutien que le public nous a prodigué. Il croit de nouveau en son équipe nationale. Nous n’étions pas tout à fait prêts pour l’Euro 2012: nous le serons pour le Mondial 2014!”