“Une soirée de rêve pour moi”
Luis Seijas était aux anges après avoir ouvert la marque pour ses couleurs !
Hier soir, les supporters du Standard n’avaient qu’un nom à la bouche, celui du Vénézuélien Luis Seijas, qui a débloqué la situation alors que les Liégeois peinaient à trouver la faille.
En faisant preuve de culot et d’audace, Luis Seijas a, d’une superbe demi-volée, montré le chemin à suivre à ses coéquipiers. Après la rencontre, le Vén ézuélien était donc aux anges .
“C’est quelque chose d’indescriptible. Sur un centre, Mémé essaie de bien négocier le ballon, ce dernier me revient à mi-hauteur. Je suis alors obligé de sauter et je tente ma chance. Je n’ai pas tergiversé et cela a payé. Je suis évidemment extrêmement heureux d’avoir marqué mon premier but sur la scène européenne. C’est une soirée de rêve pour moi mais aussi pour toute l’équipe.”
Après sa réalisation, Luis Seijas a explosé de joie et a pensé à énormément de personnes.
“C’était un sentiment génial après ce but. J’ai immédiatement pensé à mes proches, ma famille, les gens qui croient en moi depuis le début de ma carrière.”
Assurément, cette soirée du 29 septembre 2011 restera à jamais gravée dans la mémoire du petit vénézuélien.
“Les premières fois sont toujours inoubliables. Il s’agissait de mon premier match en Coupe d’Europe en tant que titulaire et je marque mon premier but. Je n’oublierai jamais.”
Hier soir, le Standard a affiché deux visages, un avant et l’autre après la pause.
“En première période, Copenhague était très bien organisé et on ne trouvait pas les espaces entre les lignes. Après la pause, la montée de Tchite a apporté un peu de vitesse et on s’est libéré.”
Repositionné dans l’axe, c’est là que Seijas a fait la différence. “En équipe nationale, j’ai déjà joué dans l’axe ainsi que lors de mes derniers matches dans mon ancien club. Si le coach estime que je peux jouer dans l’axe, ce n’est pas un souci pour moi.”
Dès lors, Seijas espère briguer une place de titulaire dimanche.
“Comme tout le monde. On a un gros noyau très compétitif. Il faut se battre car les places sont chères.”