“Plus grave qu’à Anderlecht !”

“Plus grave qu’à Anderlecht !”




Franky Vercauteren : “Après un match pareil, on n’a que le droit de se taire”

“Le même match qu’à Anderlecht ? Non, encore plus grave à mon avis. C’est une bonne leçon que nous allons méditer avant samedi. On a perdu contre meilleurs que nous. Dans ces conditions, on a juste le droit de se taire.”

Franky Vercauteren n’était ni irrité, ni énervé, ni même catastrophé. Il se découvrait, comme d’habitude, réaliste à l’extrême.

Il n’avait pas fini de remplir son cahier à charge de ses joueurs : “Bruges s’est montré brillant sur le flanc droit ? Il ne nous a pas surclassés que là. On a péché dans tous les domaines : la communication, la concentration, lors des pertes de balle, dans les domaines physique, technique, tactique, mental. Etions-nous trop tranquilles ? Certainement. Ce n’était pas de la suffisance mais une trop grande confiance en soi. Ce sentiment a nui à notre concentration. L’équipe est jeune. Elle doit encore apprendre.”

Les premiers joueurs genkois venus à l’interview ne disaient pas autre chose : “Ce fut dramatique” , avoua tout de go Thibaut Courtois. Dès le début, nous n’avons affiché aucun pressing, insufflé aucune consistance dans notre jeu. Étions-nous trop tranquilles. Tâchons à présent de bien récupérer et de nous remobiliser pour La Gantoise”.

Adrie Koster a accueilli le triomphe – tardif – des siens sans débordement d’enthousiasme : “Nous voulions soumettre Genk à la pression d’entrée de jeu. Nous l’avons fait. Pourquoi n’avons-nous pas affiché la même mentalité, le même engagement chaque semaine ? Peut-être simplement parce que nos adversaires nous ont empêchés de le faire. Ceci dit, je ne pense pas que nous puissions encore rattraper Anderlecht. Je veux que nous nous mobilisions pour conforter notre quatrième place.”