Le Standard, qui jouera demain à Poltava,a pris ses quartiers dès hier. Au bout d’un long voyage, avec cuistot et interprète.
Poltava DemainStandard 19h
Les voyages forment la jeunesse. Pour le coup, les Rouches ont pris quelques années, au terme d’un déplacement qu’ils auront passé autant dans l’avion que dans le car, pour rejoindre Poltava. Récit d’une longue journée.
9h15 : le rendez-vous est fixé à l’Académie Robert-Louis-Dreyfus, où les 21 joueurs partagent le petit-déjeuner. Direction, ensuite, l’aéroport de Bierset pour y effectuer l’enregistrement.
11h : le vol AF9283 quitte Liège, pour Dniepropetrovsk. À son bord, 77 personnes : les joueurs, les staffs sportif et médical, la direction, composée de Pierre François et Jean-François de Sart puisque le président Roland Duchâtelet a fait l’impasse. Seize VIP et vingt journalistes accompagnent la délégation, tout comme… le cuisinier du Standard. Philippe Simon va s’assurer que la nourriture servie à l’hôtel n’est pas trop grasse et que les légumes sont suffisamment frais. Il supervisera durant le séjour tous les repas servis, matin, midi et soir.
15h10 : s’il y a une heure de décalage horaire avec la Belgique, la température à l’arrivée à Dniepropetrovsk n’est pas franchement décalée par rapport à ce qu’on connaît en Belgique : 11 degrés.
Mais pourquoi atterrir à 200 kilomètres de Poltava ? Dans un premier temps, le Standard avait envisagé d’arriver directement sur place, mais les conditions étaient trop contraignantes (obligation d’avoir un équipage ukrainien… parce que personne ne parle anglais à la tour de contrôle ; difficulté de rester sur place le temps du séjour pour l’avion ; piste un peu étroite). La deuxième solution était de débarquer à Kharkov, mais des travaux rendaient les choses trop compliquées.
Si Hanovre avait pu atterrir à Dniepropetrovsk, pour régler les formalités administratives, avant de reprendre les airs vers Poltava, ce n’était pas possible pour le Standard. Il lui était proposé de faire la liaison Dniepropetrovsk – Poltava… en hélicoptères, mais l’option du car était retenue.
16h20 : après une heure d’attente faisant suite à un bagage perdu, le convoi liégeois peut partir, alors que la nuit commence déjà à tomber. Avant cela, à l’aéroport, Van Damme avait été pris en photo avec un garde, qui pose la traditionnelle question : « Est-il de la même famille que Jean-Claude Van Damme ?». La délégation liégeoise est divisée en deux cars (équipe dans l’un, VIP et journalistes dans l’autre). Escortée par l’armée jusqu’à la sortie de Dniepropetrovsk, elle s’engage sur des routes accidentées, qui feraient passer le réseau routier wallon pour un billard.
Un arrêt, au milieu de nulle part, proche de ce qui ressemble à un arrêt de bus, permet aux joueurs de se dégourdir les jambes. Dans le car, ils ont droit à un petit lunch, composé de petits beurres, cecemel et bananes.
19h45 : les Liégeois arrivent à l’hôtel Palazzo, où les avaient précédés Alex Mozgovoi, entraîneur biélorusse chez les jeunes au Standard, qui sera l’interprète pendant le séjour, Sacha Feytongs, le responsable de l’Académie et organisateur du voyage ainsi que le cuisinier liégeois. Dans l’un des deux hôtels quatre étoiles de la ville, tout le monde ne pourra prendre sa douche en même temps, sous peine de manquer… d’eau chaude. À 20h30, les joueurs devaient passer à table.¦