Denis Dessaer va retrouver la magie du stade d’Alost. Cardiaques s’abstenir...
BRUXELLES “Ils ont tout à Alost pour faire quelque chose de bien, mais c’est au niveau de la direction que cela foire toujours. Sur les deux saisons passées là-bas, j’ai bien dû connaître 4 ou 5 changements de président ou de direction. Aujourd’hui encore, le président a démissionné au bout d’un mois. C’est dommage car ils ont un beau petit stade fermé et, surtout, des supporters fanatiques. Comme à Malines. Ce public, c’est comme un 12e homme. Il pousse son équipe comme c’est pas possible, mais à l’inverse, quand les supporters ne sont pas contents, il vaut mieux ne pas faire partie de l’équipe. Tant qu’ils n’auront pas résolu leur problème de gestion, ils ne pourront pas retourner en D1.”
Les yeux de Denis Dessaer s’illuminent quand il évoque les deux années passées à l’Eendracht, juste avant de venir au White Star. “La première fut grandiose car nous avons disputé le tour final après avoir éliminé Saint-Trond en Coupe. L’année suivante, je fus blessé et ne revins qu’en novembre dans une équipe qui ne prestait pas comme l’année précédente.”
Demain, le White Star, revigoré par un 9 sur 12; s’attaque à un mois d’octobre démentiel : Alost, Lommel, Eupen, Visé et l’Antwerp. “C’est pour ce genre de matches animés que l’on joue. À nous de montrer que nous sommes bien installés en D2.”
Sauf changement de dernière minute, c’est le même noyau que la semaine dernière, toujours amputé de Bryssinck.