Le médian veut que la Belgique joue son propre jeu en Allemagne
BRUXELLES Les titulaires de vendredi ne se sont pas entraînés, hier à Woluwe. Ils ont eu le temps de rêver du scénario miracle : gagner en Allemagne. De nature, Axel Witsel est un des plus grands optimistes du groupe. “Ce que l’Allemagne a fait chez nous (NdlR : gagner par 0-1), on peut le faire chez eux” , dit-il.
Avez-vous de bonnes expériences en Allemagne ?
“À part une défaite par 2-0 à Hambourg avec le Standard, je n’ai pas affronté des Allemands. L’Allemagne, c’est le top mondial. Mais si on s’arrache pendant 90 minutes, pourquoi ne pourrions-nous pas gagner ?”
Parce qu’ils ne font pas de cadeaux.
“Je le sais. Mais on est à 90 minutes d’un double match de barrage pour l’Euro 2012. Quand on vous dit cela, il ne faut pas se poser 10.000 questions. Il faut jouer comme si c’est le dernier match de notre carrière. C’est notre finale.”
Faut-il jouer aussi offensivement que contre le Kazakhstan ?
“Je ne sais pas, mais ce n’est pas parce qu’on affronte un pays comme l’Allemagne, qu’il faut changer notre style de jeu. On a une équipe très technique, faisons circuler le ballon.”
C’était un régal, contre le Kazakhstan.
“Oui. Les combinaisons fonctionnaient bien, on changeait bien de position, on a bien gardé le ballon au sol. Et on a bien plongé dans les espaces. C’était une belle soirée.”
Vous auriez mérité un petit but.
“Il m’a manqué un brin de chance. Surtout après cette action individuelle où j’ai dribblé trois ou quatre joueurs.”
Néanmoins, vous étiez à la base du 1-0, en provoquant le penalty.
“Ce Kazakh m’avait tenu par le bras. J’ai bien joué le jeu. L’arbitre était juste derrière moi.”