En deux matches, Dieumerci Mbokani est devenu le chouchou du public
ANDERLECHT Quelle folle semaine folle pour Dieumerci Mbokani ! Il y a un peu plus de sept jours, personne ne savait comment le public anderlechtois réagirait à son retour dans l’équipe. Dimanche soir, à Genk, le kop chantait : “Em-bo-ka-ni !”
Deux buts et autant de victoires ont suffi pour qu’il devienne le chouchou du Parc Astrid.
Un trois sur trois signifierait la gloire totale pour Mbokani. En effet, le prochain match se disputera face au Standard. “Je ne vais pas dire du mal du Standard”, assure Mbokani. “Je ne jouerai pas ce match avec un sentiment de revanche. Le Standard a également été mon club. Mais je n’oublierai jamais que c’est Anderlecht qui m’a donné ma première chance en Europe. Anderlecht est ma maison.”
Dieu devrait souvent marquer pour sa maison , cette saison. Avant chaque match, il dit qu’il va trouver le chemin des filets. “Oui, j’ai pris l’habitude de dire cela, même si c’est impossible de toujours faire trembler les filets. Je ne vais pas faire de pronostics concernant mon nombre de buts, mais une chose est sûre : on va rester premier jusqu’à la fin.”
Le groupe l’a déjà accueilli les bras ouverts. Dieu s’entend particulièrement bien avec Kanu. “Parce qu’on aime tous les deux le soleil”, sourit Kanu. “Il fait chaud au Congo comme au Brésil. Dieu aime le Brésil. Je lui ai dit qu’un jour, nous irions ensemble dans mon pays. Le plus important, c’est évidemment qu’il marque. Je suis aussi fort de la tête, mais lui, il est exceptionnel. Quelle détente ! Et quelle vitesse pour se démarquer...”
Roland Juhasz a un sérieux concurrent dans les duels aériens. “Je crois que personne n’a un timing comme lui dans le championnat belge” , remarque le Hongrois. “Gillet a également un bon timing, mais Dieu est vraiment impressionnant. Il est l’attaquant qui m’a procuré le plus de difficultés en Belgique. À l’entraînement et… quand il était au Standard.” (rires)