Apprendre à gérer les lendemains européens

Le Racing a perdu des points et des joueurs au retour de joutes européennes

Au Racing, la Coupe d’Europe aura déjà coûté pas mal de points. Au lendemain des quatre matches préliminaires disputés contre le Partizan Belgrade et le Maccabi Haïfa, Genk n’a pris que cinq des douze unités en jeu. Ce n’est guère bézef, surtout quand on sait que les dirigeants limbourgeois avaient veillé à éviter les affiches en début de championnat lors de l’établissement du calendrier… Petit rappel.

Trois jours après sa victoire contre le Partizan, (2-1) Genk écarte facilement le Beerschot pour le match d’ouverture devant son public grâce surtout à 20 minutes de folie (3-1). Le match à Belgrade est plus serré (1-1) et le match suivant au Lierse également : un partage blanc émaillé surtout de la blessure de De Bruyne (0-0). À Haïfa, Genk limite la casse (2-1). Quelques jours plus tard, il succombe face à une équipe du Cercle qui inscrira les… cinq goals de la partie (3-2). Genk écarte ensuite le Maccabi au terme d’un match épique (2-1, qualification aux tirs au but). Mais la visite de Malines qui lui succède est catastrophique : deux nouveaux points de perdu (0-0) et surtout les blessures de Joneleit (out 6 à 7 mois) et de Barda (2 semaines).

C’est peut-être ce constat qui a poussé hier Mario Been à tenir un double discours. “Pour nous, ce match contre le Standard est important car le championnat constitue notre priorité. Est-ce que je ferai tourner l’effectif ? C’est toujours possible. Mais cela n’a rien à voir avec le fait de bien ou de mal jouer. Les joueurs viennent d’avoir un programme particulièrement chargé, encore alourdi pour certains par des rencontres avec leur équipe nationale. Parfois, il faut pouvoir protéger certains joueurs contre eux-mêmes. Puis, cela permet de maintenir tout le groupe sur le qui-vive.”