Been espère que ses joueurs n’auront plus la tête à la Ligue des champions
GENK Prouver qu’il y a une vie après Vercauteren. Telle est un peu la mission de Mario Been à Genk. Par le passé, les lendemains de titre avaient souvent été difficiles au Racing. Aussi, la belle performance forgée par les Limbourgeois contre Valence peut-elle éviter qu’un certain fantôme ne hante les coulisses de la Cristal Arena.
“On ne nous prédisait pas beaucoup de points dans cette poule et nous en avons déjà un” , dit-il. “Face à un adversaire d’un tel calibre, nous avons été de mieux en mieux dans le match. Les manquements que nous avions constatés à Saint-Trond ont disparu. Mardi, nous étions davantage complémentaires. La façon dont nous avons joué doit nous insuffler pas mal de confiance. Même s’il faut oublier le match pour se concentrer désormais sur le Standard, qui a également forgé un beau résultat à Hanovre. Nous aurons deux jours de repos de plus que notre adversaire, qui a, en outre, un déplacement dans les jambes. Cela peut constituer un avantage.”
Le Racing a souvent éprouvé pas mal de difficultés au lendemain d’une soirée européenne. À part la première journée contre le Beerschot, il a chaque fois laissé des plumes une fois revenu aux dures réalités de la compétition domestique. La visite d’un ténor, qui exhalera des parfums de vengeance dans le camp liégeois après la conclusion funeste de mai dernier, empêchera peut-être les Limbourgeois de s’endormir sur leurs lauriers.
“Comme nous, le Standard vise le top 6 et la participation aux playoffs. Nous avons effectué un bon match contre Valence, mais il s’agissait d’une autre compétition. Pour nous, le championnat reste la priorité. Chaque match est donc important.”
Franky Vercauteren avait façonné le Racing sur base d’un 4-4-2. Mario Been, partout où il est passé, avait la réputation de privilégier un système en 4-3-3. En attaque, les positions ont ainsi paru moins figées.
“Vous savez, il suffit parfois de modifier de cinq mètres la position d’un ou deux joueurs pour passer d’un système à l’autre. Je privilégie d’abord un système qui favorise une certaine variété. Par exemple, Buffel est très différent de Dugary, qui est très rapide et joue dans la profondeur, alors que Thomas préfère jouer entre les lignes. Thomas peut donc bouger pour créer de l’espace pour Pudil, comme il l’a très bien fait sur son deuxième but (Ndlr : sur un service du Tchèque) à Saint-Trond.”