Surprise du chef à Hanovre, Geoffrey Mujangi Bia espère en être demain à Genk
Jeudi soir, José Riga a surpris tout le monde en titularisant Geoffrey Mujangi Bia sur le flanc droit contre Hanovre 96, pour le premier match des poules de l’Europa League.
“C’est peut-être une surprise pour vous mais pas pour moi” , commente le médian qui, avant Hanovre, n’avait joué que 60 minutes depuis le début de la saison. “Cela fait un petit temps que je bosse pour pouvoir prétendre à une place dans le onze de base. Jeudi, une partie de mon travail a porté ses fruits. Quand on est honnête et que l’on travaille bien, il n’y a pas à être étonné de se retrouver dans l’équipe. J’ai essayé d’aider l’équipe du mieux que je pouvais. Je pense que cela ne s’est pas trop mal passé.”
Après avoir joué à Charleroi et à Wolverhampton, Geoffrey Mujangi Bia a donc goûté à la Coupe d’Europe avec le Standard.
“Avec tout le respect que j’ai pour nos adversaires belges, c’est vrai que les débats sont plus intenses et le rythme plus élevé en Europa League. En reconversion offensive, on sentait qu’il fallait réagir plus rapidement” , explique le médian de 22 ans.
Du rythme et de l’intensité, Geoffrey Mujangi Bia va en retrouver, ce dimanche, à la Cristal Arena de Genk… où il a failli atterrir en janvier dernier.
“Je suis content de ne pas avoir signé à Genk et d’être au Standard” , précise le joueur. “Pour ce qui est de dimanche, ce sera un match de niveau européen entre deux équipes qui jouent l’Europe. J’ai regardé une partie du match de Genk face à Valence. Les Limbourgeois ont affiché une bonne organisation qui a posé des problèmes aux Espagnols. Ce ne sera pas simple mais nous avons toutes les qualités requises pour vaincre le champion en titre.”
Un choc auquel l’ancien Carolo espère bien pouvoir participer…
“Il est certain que j’espère jouer” , confirme le joueur… avant d’éclater de rire aux côtés de son coach.
Il y a quelques années, on reprochait à Geoffrey Mujangi Bia son manque de régularité. Aujourd’hui, cela a changé.
“Avant, je jouais plus à l’instinct. J’étais jeune et je ne me posais pas de questions. Aujourd’hui, je suis posé et il y a plus de réflexion dans mon jeu. Avant, j’osais trop souvent. Aujourd’hui, je sais qu’il faut le faire à bon escient et que cela rapporte quelque chose à l’équipe.”