Legear : “Je parle déjà russe !”
Les premières impressions de Jona avec le Terek Grozny : “C’est super !”
GROZNY Voilà presque une semaine que Jonathan Legear a débarqué en Russie. “C’est super, ici. Je voulais une aventure à l’étranger. Je suis bien tombé” , clame-t-il avant de nous livrer, en exclusivité, ses premières impressions.
Jonathan, Anderlecht ne vous manque pas trop ?
“Non, je retrouve le même professionnalisme, ici. Aussi bien au niveau des soins que de la récupération. On a des médecins, même un cardiologue, et des kinés. Il y a de la créatine, du magnésium, des boissons de récupération. On est obligé de déjeuner au club entre 9 et 10 h. Et si on veut, on mange également le midi et le soir au club.”
Vous mangez des plats russes ?
“Non, européens. Hier, j’ai mangé de l’osso bucco avec des spaghettis, j’ai déjà reçu du bœuf avec du riz, du poulet, de la dinde, des potages comme chez nous, du jus de fruit. Et il y a une sorte de Carrefour près de mon hôtel, où j’habite encore pendant une semaine. On m’a montré où je devais acheter de la charcuterie, etc. On m’a aussi aidé à acheter un chargeur pour mon portable.”
Au niveau de la langue, vous comprenez ce qu’on vous dit ?
“Il y a deux Camerounais qui parlent le français : Zengue et Essame. Et deux autres – un Tchèque et un Polonais – qui parlent l’anglais. Plus un traducteur, même aux entraînements. Et je parle déjà un peu le russe.”
Vous êtes sérieux ?
“Oui. Je dis des mots comme bonjour, au revoir, merci et je compte jusqu’à cinq. (NdlR : Il nous en fournit la preuve, avec un bon accent) Il faut savoir que ma copine a étudié le russe. C’est un avantage.”
Elle est déjà arrivée ?
“Non, elle vient le 17 septembre. Maintenant, je côtoie surtout Essame. C’est avec lui que j’ai une chambre au centre d’entraînements, ici à Kislovodsk, où je réside. On n’a pas de vestiaire. Il y a une chambre pour deux joueurs, où on doit faire la sieste entre les entraînements.”
Et comment cela se passe-t-il avec vos coéquipiers russes ?
“Il y en a déjà deux qui m’ont invité à manger. Ils sont très hospitaliers. Je n’ai rien pu payer.”
En terme de football, où situez-vous le niveau du Terek ?
“Ça va. Le niveau est un peu inférieur à celui à Anderlecht. Disons que c’est similaire au Standard actuel. Ils mettent moins la pression, et ils considèrent une défaite moins catastrophique qu’à Anderlecht. Au Sporting, c’était la crise quand on perdait deux fois. Ici, ils ont perdu trois fois de suite. Ça ne m’arrange pas trop.”
Pourquoi ?
“Parce que suite à ces défaites, on doit beaucoup courir aux entraînements. Et on s’entraîne deux fois par jour. Mais ça va, j’ai déjà montré de belles choses à l’entraînement. J’ai marqué un coup franc, et j’ai mis plusieurs ballons au fond. C’est moi qui donnerai les coups de pied arrêtés. L’entraîneur ne m’a pas laissé jouer le match amical d’hier, pour que je sois à 100 % pour mon premier match de championnat, lundi prochain, contre Kuban Krasnodar.”