Kompany : “Je veux une finale en Allemagne”
Le capitaine des Diables exige un 6 sur 6 : “S’il le faut, on fatigue les Azéris pendant une heure”
BAKOU Une chaleur accablante (30 degrés hier), un stade au doux nom de Tofik Bakhramov avec une pelouse catastrophique, un vol harassant de 3.670 kilomètres et un adversaire classé 112e mondial... Le contexte n’est pas le plus motivant, mais les Diables n’ont pas le choix : ils doivent battre l’Azerbaïdjan. “Parce que je veux jouer cette finale en Allemagne” , clame Vincent Kompany.
Kompany, capitaine ce soir, ne cesse de parler de ce dernier match de la campagne. “Je sais que la Coupe du Monde est la priorité numéro 1. Mais l’Euro est encore à notre portée. On n’est pas favoris pour cette deuxième place, mais la Turquie n’y est pas encore. Six sur six est le message. Puis, dans la finale à Düsseldorf, tout est possible. Les Belges en ont déjà fourni la preuve dans le passé.”
Il en a déjà joué beaucoup, des matches embêtants comme celui-ci en Azerbaïdjan.
“J’ai perdu ici avec Anderlecht, Bruges vient également de perdre ici, tout comme les Turcs. On préfère ne pas jouer des matches pareils, mais on a l’expérience. Comment les battre ? En les mettant sous pression. Si c’est encore 0-0 après une heure, ce n’est pas une catastrophe. Ils seront déjà fatigués. Ne pensons pas qu’on mènera 0-3 à la mi-temps."
Hormis Kompany, les vedettes ont pour nom Eden Hazard et Romelu Lukaku. Kompany : “On est content qu’Hazard fasse à nouveau partie de l’effectif. En tant que joueur et en tant qu’être humain. Il est motivé, je le sens. Tout le monde commet des fautes. Il va redevenir important pour le groupe. La réduction de sa sanction est une bonne chose et une décision sage.”
Et qui du nouveau Lukaku ? “Je parle beaucoup avec Romelu. Quand il me pose une question, je lui donne des conseils. J’ai 100 % confiance en lui. Le grand avantage est qu’il a la tête bien sur les épaules.”
Entre-temps, toute l’équipe nationale joue à l’étranger. “Ce n’est pas parce que le championnat belge est faible, mais parce que beaucoup de Belges brillent à l’étranger. Comparé à l’année 2004, quand j’ai débuté en équipe nationale, le potentiel est énorme. Et le groupe est encore jeune. On ne peut que progresser.”