Musonda : “On a été à Barcelone, mais j’ai refusé”

Musonda : “On a été à Barcelone, mais j’ai refusé”




Charly Musonda dévoile enfin les clubs qui ont tout fait pour avoir son fils cadet

Anderlecht parlait d’un miracle en ayant lié Charly Musonda Jr au club jusqu’en 2018. Maintenant, on comprend pourquoi. Pour la première fois, le papa Musonda explique quelles propositions il a refusé. “On a été invités par Manchester United, Chelsea, Arsenal, Manchester City, mais j’ai dit non” , dit Charly, ex-médian d’Anderlecht et aujourd’hui entraîneur des jeunes et responsable du matériel de l’équipe A. “Je n’ai accepté l’invitation que d’un club : le FC Barcelone.”

Ah! bon, quand êtes-vous partis en Espagne ?

“La semaine qui précédait leur finale de Ligue des Champions. On n’a pas rencontré les stars, mais on a vu bon nombre d’ex-joueurs qui sont coaches en jeunes. Comme Sergi, contre qui j’avais joué en 1989.”

Comment s’est passée la journée ?

“On a été accueillis à La Masia, le centre de formation. On a tout visité avec le petit et ma femme, et on a parlé avec plusieurs personnes. Le petit était excité : ‘C’est l’endroit où je veux jouer un jour, papa’, m’a-t-il dit. Il adore Barcelone.”

Mais vous avez refusé un transfert.

“J’avais déjà décidé avant d’y aller. Mais je voulais voir ça de près, pour avoir des idées pour Anderlecht. Le directeur de leur école de jeunes m’a dit de choses intéressantes. Jusqu’à 15 ans, les joueurs peuvent toucher le ballon tant qu’ils veulent. Puis, c’est une, deux ou maximum trois touches. Ils jouent toujours sur des petites surfaces, et la possession du ballon est cruciale.”

Mais votre fils aurait voulu rester ?

“Je lui ai dit : ‘Est-ce que tu es bien à Anderlecht ?’ ‘Oui papa’, a-t-il dit. ‘Progresses-tu encore ?’ ‘Oui papa.’ ‘Eh! bien, pourquoi partir, alors ?’ Il est né à Anderlecht, il doit essayer d’atteindre l’équipe première ici. Essayer, parce que c’est déjà difficile de percer ici. S’il atteint ce but-là, le reste suivra.”

Avez-vous carrément dit non à Barcelone lors de votre visite là-bas ?

“Non. Ils m’ont dit qu’ils allaient appeler. Je n’ai pas répondu à leur message. (Rires) Ils ont compris, je crois.”

Où l’avaient-ils repéré ?

“Récemment à un tournoi. Barcelone avait envoyé un visionneur. Un visionneur du Real Madrid a également dit que mon fils aurait sa place dans l’équipe du Real, mais on n’a pas été invités.”

Est-il meilleur que son papa à 14 ans ?

“Oui. Moi, je jouais sans prendre de risques. Lui, il est plus créatif. Il ose faire des choses compliquées. Il est un meilleur penseur que moi. Il lit très bien le jeu, est intelligent, a une bonne technique, un bon contrôle du ballon et est un médian polyvalent.”

On vous appelait Champagne Charly pour votre élégance sur le terrain. Comment devrons-nous appeler votre fils, alors ?

(Rires) “Cela dépendra de vous. Et de lui, surtout. Mais restons les pieds sur terre.”