ANDERLECHT Il a fallu deux entraînements à Guillermo Molins pour convaincre ses équipiers de son talent. Aussi bien samedi qu’hier, l’ailier suédois était assez impressionnant à Neerpede. Bonnes passes, bons contrôles, accélérations intéressantes : il était le meilleur des cinq nouveaux joueurs. C’est encore tôt pour le dire, mais Anderlecht pourrait bien avoir fait une bonne affaire.
Qui plus est, Guishe – c’est ainsi qu’on l’appelait en Suède – a quelque chose dans le crâne. C’est ce qu’on a ressenti lors de notre première interview avec lui.
Aviez-vous d’autres opportunités qu’Anderlecht ?
“Oui, mais par respect pour ces clubs, je ne dévoilerai pas leurs noms. Je ne me suis jamais posé de questions : Anderlecht était mon premier choix. Le fait que je reçoive un contrat de 4 ans signifie que le club croit vraiment en moi. En tout cas, j’ai une grande faim. Mais je ne suis pas un joueur qui a atteint son sommet : je dois encore devenir meilleur.”
À votre présentation, vous avez déclaré que vous connaissiez surtout Lukaku.
“Et les Argentins. Puisque j’ai des origines uruguayennes, je parle l’espagnol. Et je me débrouille en portugais. Anderlecht devient un peu sud-américain. (Rires).”
Vous retrouvez une ancienne connaissance : Safari.
“C’est très rigolo qu’on se retrouve ici, en Belgique. On se connaissait de Malmö, où on a joué deux ans ensemble. Il était arrière gauche, moi ailier droit. Je me rappelle avoir reçu quelques bonnes balles croisées de sa part.”
Ne jouez-vous qu’à droite ?
“Je me débrouille à gauche aussi. Mais cela fait deux saisons que je joue à droite. Je suis meilleur buteur de Malmö, avec trois buts en sept matches. Il faut savoir que le football suédois est défensif. Je suis curieux d’apprendre votre foot.”
Allez, faisons un petit quiz pour tester vos connaissances. Qui est votre concurrent à droite ?
“Lèdger ? Pour ma part, il peut rester. La concurrence nous rend plus forts.”
Connaissez-vous la formule qui indique le champion en Belgique ?
“Les playoffs ? J’ai appris cela. Pas grave. J’aime jouer beaucoup de matches. Trente matches, c’est trop peu.”
Citez-moi quelques autres clubs belges.
“Standard, Genk, Gand... et Bruges, évidemment, qui devient de plus en plus scandinave. Je connais bien Michael Almeback, leur défenseur central, avec qui j’ai joué en équipe nationale en U21. En équipe A, j’ai joué quatre matches amicaux...”