Cheikhou Kouyate et les Anderlechtois étaient soulagés en quittant le stade
Les Anderlechtois étaient de bonne humeur en rentrant à Bruxelles.
Herman Van Holsbeeck : “Ce dimanche, on a vu un très mauvais match d’Anderlecht. On a eu beaucoup de difficultés à développer notre jeu. Le match après un déplacement européen n’est jamais simple. Cela dit, je suis heureux de voir l’excellente mentalité qui règne dans le groupe. Les joueurs ont tout fait pour arracher la victoire. C’est évidemment plus facile d’avoir une bonne ambiance quand les victoires s’enchaînent comme c’est le cas ces dernières semaines.”
Cheikhou Kouyate : “Il faut le dire : c’était un match de m… aujourd’hui. Ce déplacement à Westerlo est toujours compliqué. Les joueurs ne font que défendre et balancent des longs ballons vers l’unique attaquant, Owusu. Ce fut d’ailleurs un sacré duel avec lui. Je pensais jouer un match calme ce dimanche mais je me suis vite rendu compte que j’avais intérêt à me bouger face à lui. J’ai pris des coups (il sourit). Cela dit, Owusu a fait un bon match, il a bien gardé le ballon. Heureusement, on s’est sorti de ce piège in extremis grâce à notre volonté. La saison passée, on aurait perdu un match de ce genre. Cela ajoute au bonheur du jour. On a un groupe talentueux mais aussi très volontaire.”
Lucas Biglia : “J’ai donné deux assists sur coup franc, mais le plus important, c’est la victoire. Non, il n’y avait pas de problème avec Jova. Avant le coup franc victorieux, on a discuté de la façon dont on le botterait. On s’était mis d’accord que je lui donnerais une petite passe et qu’il fusillerait le gardien, mais on a changé d’idée parce qu’un joueur de Westerlo s’était mis dans la trajectoire du ballon. Après le match, on a eu une discussion qui est normale sur un terrain. Il aurait voulu que Vargas lui donne le ballon. On souffre toujours à Westerlo. La maturité nous a sauvés. Et la fraîcheur des remplaçants. C’est plus agréable de gagner un Clasico, mais c’est grâce à des victoires pareilles qu’on remporte un titre.”