Battu à Copenhague (1-2) mardi, le Portugal devra en passer par la phase de barrages pour disputer l'Euro 2012 tandis que le Danemark a, lui, validé son billet direct pour la compétition reine du continent européen.
Le Danemark de Krohn-Delhi a fait plier le Portugal de Cristiano Ronaldo.(REUT)
Les barrages, le Portugal connaît bien, et il connaîtra mieux encore en cette fin d'année. Incapables de battre, voire même plus modestement de contenir, le Danemark à Copenhague (1-2), les hommes de Paulo Bento passeront une fois de plus par la session de rattrapage, en novembre prochain, pour rallier l'Euro 2012. Ils avaient déjà connu telle obligation en 2010 pour la Coupe du monde. Une remise en question sérieuse pour Paulo Bento dont la défense, certes décimée par les absences (Carvalho, Pepe, Coentrao, Bosingwa), a une fois encore affiché des carences inquiétantes.
Quelles explications fournir à cette occasion manquée pour la sélection lusitanienne, venue en terre danoise quérir un simple petit match nul ? Manque de physique, d'envie, de rapidité, de précision... A vrai dire, les troupes de Morten Olsen ont presque donné une leçon de football à Cristiano Ronaldo, Nani et consorts, dans la lignée de leur prestation cahoteuse face à l'Islande (5-3), vendredi dernier. Dépassée dans les duels et laissant trop d'espaces à ses adversaires, une Selecçao suffisante a plié sur une frappe contrée de Krohn-Delhi (13e), laissé tranquille sur son flanc gauche, puis en deuxième période sur un tir de Bendtner (63e), lui aussi étrangement oublié par une défense lusitanienne ... dépassée.
Bendtner, bête noire du Portugal ? Il a inscrit quatre de quinze buts en sélection face à la Selecçao.
Le quatrième but de sa carrière contre la Selecçao pour l'avant-centre de Sunderland, qui n'a jamais perdu à Parken face au Portugal, et aurait pu corser l'addition de la tête (85e) si Rui Patricio n'avait pas sauvé, d'une claquette, son camp de la correction, comme face à Rommedahl (87e). Laissés sans réaction, les Lusitaniens ont fait illusion une minute : quand Cristiano Ronaldo a réduit la marque avec sa spécialité, le coup-franc enroulé dans la lucarne (90e+3). Trop tard, trop faible pour entretenir un quelconque espoir de rééquilibrage au tableau d'affichage. Paulo Bento n'a plus qu'à prier pour que les hommes fort de sa défense habituelle soient rétablis d'ici le 12 novembre prochain