Le Beerschot dispose de six jours pour aller en appel de la suspension
ANVERS Le Beerschot AC a été condamné à 30.000 francs suisses d'amende (dont 10.000 avec sursis) par le Comité sportif de l'Union belge de football (URBSFA) vendredi, dans le cadre des chants racistes proférés par ses supporters à l'encontre du gardien japonais du Lierse Eiji Kawashima. De plus, le club devra par la voix de son président présenter ses excuses à l'ambassadeur du Japon en Belgique et à Eiji Kawashima lui-même. Et ce dans les six jours, sans quoi il sera contraint à disputer son prochain match à domicile à huis-clos.
Le Beerschot dispose de six jours pour aller en appel de la suspension. Le club a déclaré vouloir étudier le dossier en détails avant de prendre une décision concernant une éventuelle procédure d'appel. Le parquet de l'Union belge, se basant sur le code FIFA qui prévoit la responsabilité des clubs, avait requis 30.000 francs suisses d'amende et un match à huis-clos à l'encontre du club anversois.
Pour rappel, Eiji Kawashima, gardien du Lierse, avait été la cible de chants racistes rappelant la catastrophe de Fukushima de la part des supporters du Beerschot lors de la rencontre de la 4e journée du championnat de Belgique datant 19 août entre son club du Lierse et du Beerschot. L'arbitre de la rencontre, M. Luc Wouters, avait arrêté la partie durant quelques minutes.